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Monthly Archives: mai 2023

mai 25, 2023

La jeunesse représente une force vive, elle est riche des aspirations propres à ce moment de l’existence. Mais aujourd’hui encore, des conditions de vie précaires (chômage, exclusion, pauvreté, particulièrement nuisibles aux jeunes défavorisés) gâchent ce potentiel et cette énergie.

Face à ces obstacles, les jeunes doivent se forger une identité et donner un sens à leur vie, sans se laisser enfermer dans la passivité ou la violence. Ils doivent également prendre part activement à la construction du monde, en tant que citoyens responsables et solidaires.

Les mouvements de jeunesse sont des acteurs essentiels pour accompagner les jeunes dans ce double défi. Ils offrent un espace d’éducation non formelle, où les jeunes peuvent développer des compétences utiles et durables, telles que l’esprit critique, la créativité, la coopération, le leadership ou encore l’engagement.

Les mouvements de jeunesse sont aussi des lieux d’ouverture et d’échange, où les jeunes peuvent découvrir la diversité culturelle et sociale, et s’enrichir des différences. Ils favorisent ainsi le dialogue interculturel et le respect mutuel, qui sont des valeurs fondamentales pour vivre ensemble dans une société plurielle.

Les mouvements de jeunesse sont enfin des vecteurs de changement et d’innovation, où les jeunes peuvent exprimer leurs opinions et leurs revendications, et participer à la transformation de leur environnement. Ils contribuent ainsi à la démocratie participative et au développement durable, qui sont des enjeux majeurs pour l’avenir de notre planète.

L’émergence de la jeunesse comme véritable locomotive de notre société est donc une réalité qui doit être reconnue et soutenue par les pouvoirs publics et les partenaires sociaux. La jeunesse n’est pas seulement l’avenir de notre société, elle en est aussi le présent.

mai 25, 2023

Le climat des affaires désigne l’ensemble des conditions économiques, juridiques, politiques et sociales qui favorisent ou entravent la création et le développement des entreprises. Un bon climat des affaires est essentiel pour attirer les investissements, stimuler la croissance, créer des emplois et réduire la pauvreté.

Or, l’Afrique fait face à de nombreux défis qui affectent négativement son climat des affaires, tels que la faiblesse des infrastructures, la corruption, l’instabilité politique, la bureaucratie, le manque de financement, la concurrence déloyale ou encore les barrières commerciales.

Face à ces obstacles, les autorités publiques africaines sont appelées à réagir avec la célérité et l’efficacité nécessaires pour mettre en œuvre les réformes urgentes en vue d’assainir et renforcer le climat des affaires et d’asseoir un environnement incitatif à l’investissement au diapason des exigences pour la création d’entreprises innovantes1.

Parmi les pistes de réforme possibles, on peut citer :

  • La simplification des procédures administratives et fiscales pour faciliter la création et le fonctionnement des entreprises, ainsi que leur accès au marché.
  • La promotion de l’état de droit et de la bonne gouvernance pour garantir la sécurité juridique et la lutte contre la corruption.
  • Le développement des infrastructures de qualité et des services publics efficaces pour réduire les coûts de production et de transport, et améliorer la compétitivité des entreprises.
  • L’amélioration de l’accès au financement pour soutenir les projets d’investissement et renforcer le capital humain.
  • L’intégration régionale et continentale pour favoriser les échanges commerciaux intra-africains et l’ouverture vers les marchés extérieurs.

Ces réformes sont d’autant plus nécessaires que l’Afrique dispose d’un potentiel énorme pour devenir un acteur majeur de l’économie mondiale, grâce à sa population jeune et dynamique, ses ressources naturelles abondantes, sa diversité culturelle et son esprit d’entrepreneuriat.

L’assainissement optimal du climat des affaires est donc un enjeu stratégique pour l’Afrique, qui doit saisir les opportunités offertes par la reprise de l’économie mondiale après la crise sanitaire du Covid-19, ainsi que par la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), qui vise à créer un marché unique de 1,3 milliard de consommateurs.

En conclusion, il est temps pour l’Afrique de se mobiliser collectivement pour améliorer son climat des affaires et libérer son potentiel de développement. Cela passe par une volonté politique forte, une coopération renforcée entre les acteurs publics et privés, et un soutien accru des partenaires internationaux.

mai 25, 2023

La rationalisation du système électoral est un processus visant à adapter le mode de scrutin aux objectifs politiques et institutionnels d’un pays. Il s’agit de trouver un équilibre entre la représentativité des différentes forces politiques et sociales, la stabilité du gouvernement et la participation des citoyens.

La rationalisation du système électoral peut prendre différentes formes selon les contextes historiques et culturels. Par exemple, en France, la Ve République a instauré un parlementarisme rationalisé1, qui limite les pouvoirs du Parlement au profit de l’exécutif, notamment du président de la République élu au suffrage universel direct depuis 1962. Ce système vise à assurer une majorité claire et cohérente à la tête de l’État, tout en respectant le pluralisme politique.

En Tunisie, après la révolution de 2011 qui a renversé le régime autoritaire de Ben Ali, les acteurs politiques et sociaux ont opté pour l’élection d’une assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle constitution. Pour ce faire, ils ont adopté un système proportionnel2, qui permet de refléter la diversité des opinions et des intérêts du peuple tunisien. Ce système favorise le dialogue et le compromis entre les différentes forces politiques, mais il peut aussi entraîner une fragmentation et une instabilité du paysage politique.

La rationalisation du système électoral n’est pas un processus neutre ni définitif. Elle implique des choix politiques et des arbitrages qui peuvent avoir des conséquences importantes sur le fonctionnement de la démocratie. Elle peut aussi être remise en question ou modifiée en fonction de l’évolution des rapports de force et des aspirations des citoyens.

Quels sont les avantages et les inconvénients des différents systèmes électoraux ?

Les différents systèmes électoraux ont des avantages et des inconvénients selon les critères que l’on considère. Voici quelques exemples :

  • Les systèmes majoritaires1 ont l’avantage de favoriser la formation de majorités stables et cohérentes, qui facilitent la gouvernabilité et la responsabilité des élus. Ils ont aussi l’avantage de simplifier le choix des électeurs et de renforcer le lien entre les représentants et les représentés. Ils ont en revanche l’inconvénient de sous-représenter ou d’exclure les minorités politiques, de créer des distorsions entre les voix et les sièges, et de favoriser le bipartisme ou le multipartisme limité.
  • Les systèmes proportionnels1 ont l’avantage de refléter fidèlement la diversité des opinions et des intérêts des électeurs, de favoriser le pluralisme politique et la participation électorale. Ils ont aussi l’avantage de permettre une meilleure représentation des femmes, des jeunes et des minorités. Ils ont en revanche l’inconvénient de favoriser la fragmentation et l’instabilité du paysage politique, de rendre plus difficile la formation de majorités stables et cohérentes, et de réduire la responsabilité des élus.
  • Les systèmes mixtes1 ont l’avantage de combiner les mérites des systèmes majoritaires et proportionnels, en assurant à la fois la représentativité et la stabilité. Ils ont aussi l’avantage de permettre aux électeurs d’exprimer deux types de préférences : une préférence personnelle pour un candidat et une préférence partisane pour une liste. Ils ont en revanche l’inconvénient de complexifier le choix des électeurs et le décompte des voix, de créer des inégalités entre les élus selon leur mode de désignation, et de nécessiter un ajustement permanent entre les deux composantes du système.